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Salon international du médicament: Une opportunité pour relancer l’industrie pharmaceutique

Salon international du médicament: Une opportunité pour relancer l’industrie pharmaceutique - investactu.com

Initiée en 2011, la neuvième édition du Salon international du médicament Senpharma s’est ouverte à Dakar hier. Cette rencontre de deux jours, au-delà de permettre de se pencher sur les problématiques du secteur, s’inscrit aussi dans une dynamique de relance de l’industrie pharmaceutique sénégalaise.

Interconnecter universitaires, pharmaciens, institutions publiques et privées, chirurgiens-dentistes, médecins… C’est, entre autres, l’objectif de la neuvième édition du Salon international du médicament Senpharma.

Cette rencontre de deux jours (22-23 mars 2022), tout en permettant de se pencher sur les problématiques de ce secteur, est une opportunité de relancer l’industrie pharmaceutique sénégalaise, surtout dans un contexte de Covid-19 où la disponibilité des médicaments doit être capitale.

Pour le président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal, Dr Amath Niang, le Sénégal ne peut plus continuer à être dépendant de l’extérieur avec plus de 95% d’importation de médicaments ». Selon lui, il s’agit d’une menace sur la santé des Sénégalais. C’est pourquoi d’ailleurs il s’est félicité de l’initiative de l’état de relancer l’industrie pharmaceutique à travers Medis Sénégal, seule usine de fabrication de médicaments du pays. « Ceci aura un impact sur le coût du médicament et de son accessibilité », a-t-il souligné.

Pour Dr Assane Ka, chargé de communication du Senpharma, au Sénégal, il y a des projets d’industries et ces derniers sont quelquefois accompagnés par l’État. Ce qui permet aux acteurs de participer de façon effective aux projets de développement industriel du médicament en Afrique et dans le monde. « Nous ne pouvons plus être juste des consommateurs de médicaments, mais nous devons répondre aux aspirations du pays pour montrer que nous comptons sur nous-mêmes et que nous avons les capacités de donner notre savoir-faire. Nous voulons être cités en exemple, en modèle, dans le domaine de l’industrie pharmaceutique », a-t-il indiqué.

Aux yeux d’Assane Kane, l’État doit contribuer à l’essor de ce secteur, compte tenu surtout de son devoir régalien et de protecteur des populations.

Engagement professionnel

Organisé sur le thème : «La vaccination anti-Covid-19 Mythes réalités, approches et perspectives», le Salon international du médicament Senpharma témoigne, de l’avis Dr Amath Niang, de l’engagement des professionnels à aller dans le sens d’une prise en charge d’un certain nombre de préoccupations pour les pharmaciens, les laboratoires et les sociétés de fabrication. Il permet aussi, a-t- il ajouté, aux populations de se rendre compte du niveau d’évolution du secteur.

S’exprimant sur la lancinante question des médicaments de la rue, le président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal pense qu’au-delà des actions que sa structure doit mener, il s’agit d’une problématique qui s’adresse plus à l’autorité politique en charge de la réglementation et de la régulation. « L’environnement global relève de la responsabilité de l’État qui a la politique de la santé et du secteur des médicaments. Dans les pays où l’on revendique un certain niveau de souveraineté pharmaceutique, ce fléau n’existe pas », a-t-il indiqué.

D’après Dr. Niang, « il ne faut pas faire en sorte que le médicament soit considéré comme un produit banal, car il est destiné à répondre à des besoins de santé publique ». En outre, a-t-il rappelé, les populations doivent se faire des exigences pour que le médicament soit assaini, géré et qu’il puisse se retrouver à sa place.

Source: LE SOLEIL

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