L’Afrique demeure encore la partie du monde la moins industrialisée avec une valeur ajoutée manufacturière de 1,8 % sur le plan mondial, selon l’Agence des Nations unies pour le développement industriel. Malgré cette timide industrialisation, le secteur du textile et de l’habillement connait une émergence rapide, ces dernières années, en présentant un fort potentiel de croissance.
La première édition du Salon international du textile, de l’habillement et du cuir de Dakar s’inscrit dans cette dynamique de développement entamée au cours de cette dernière décennie de booster l’industrialisation de l’Afrique et assurer sa souveraineté.
Selon un communiqué, ce Salon est prévu au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), du 26 au 29 mai. Il verra la participation de 200 entreprises marocaines et 300 entreprises internationales et du Sénégal, si l’on en croit Adil Karim, Directeur général de la société Protechprint, initiatrice de cet évènement.
Il s’agit, selon lui, d’offrir aux exposants la possibilité de présenter leurs produits et services. L’évènement permettra également des échanges entre les participants et la création de partenariats pour accroître et améliorer leur productivité, et ainsi augmenter le taux des échanges commerciaux dans le domaine. M. Karim estime que le Sénégal devrait se positionner, dans la prochaine décennie, comme plateforme textile et habillement privilégiée de l’Afrique de l’Ouest. « Il est temps de bouger pour croiser le fer et créer des synergies entre le Maroc et le Sénégal. Le leadership régional de cette industrie est en jeu… Le compte à rebours est lancé pour nos industriels. L’État, à travers sa diplomatie politique et économique, a brillamment ouvert des couloirs. La balle est maintenant entre les mains des opérateurs et acteurs institutionnels du secteur textile et habillement ». relève-t-il.
Source : Le Soleil