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GMV : PLAIDOYER POUR UN MEILLEUR TRAÇAGE DES FINANCEMENTS DU PROJET

GMV : PLAIDOYER POUR UN MEILLEUR TRAÇAGE DES FINANCEMENTS DU PROJET - investactu.com

Sakhoudia Thiam, expert en gestion durable des ressources naturelles à l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (GMV), a indiqué que la mise en œuvre du projet demande un meilleur traçage des financements des programmes et projets labellisés à son nom, notamment ceux visant des projets en conformité avec les objectifs définis et consentis sur la zone d’intervention.

« Un meilleur traçage des financements des programmes et projets labellisés GMV, qui visent des projets en conformité avec les objectifs définis et consentis sur la zone d’intervention de la GMV doit être fait », a affirmé l’expert. M. Thiam intervenait, mercredi, lors d’un panel sur « la gestion durable des cycles hydrologiques au cœur de l’accélération de la Grande muraille verte en Afrique : enjeux et solutions’’.

A cet égard, il a insisté sur une ‘’coordination pertinente des interventions des divers partenaires techniques et financiers dans la mobilisation des ressources en eau’’.

« Il faut un programme d’envergure régionale pour mobiliser cette précieuse ressource et la mettre à la disposition des populations’’, a préconisé ce technicien, informant que l’Agence a élaboré un projet de gestion des ressources en eau (PGIRE).

Il a aussi suggéré une définition d’une « cartographie des ressources en eau et une plus grande responsabilisation des Etats à travers les institutions et les coalitions nationales’’.

« L’initiative GMV est une réponse concertée et forte à la fois au plan politique et technique des Etats saharo-sahéliens face aux défis environnementaux et climatiques qui affectent les ressources naturelles et le développement socio-économique’’, expliqué, Sakhoudia Thiam.

La zone saharo-sahélienne de l’Afrique couvre plus de 10 millions de km2 avec une population estimée à 400 millions d’habitants.

’’Elle correspond également à l’échelle planétaire à l’une des zones les plus affectée par la désertification, le changement climatique, la dégradation des terres, des ressources en eaux et de la biodiversité’’, a dit M. Thiam.

Dans l’emprise de la Grande muraille verte, renseigne-t-il, la disponibilité en eau est très faible malgré un potentiel en eau de surface et souterraine considérable.

Selon lui, le volume total des prélèvements est d’environ 60 milliards de m3 /an correspondant à un taux moyen de prélèvements de l’ordre de 10% par rapport aux ressources en eau renouvelables.

Ainsi, a-t-il précisé, près de 75% est destinée au secteur agricole, contre 25% environ pour les autres usages’’.

Toutefois, il relève qu’il n’y a pas de développement sans l’approvisionnement et la maîtrise de l’eau. ‘’Elle constitue donc l’élément central de la mise en œuvre notamment pour faciliter la gestion durable des terres et le développement socio-économique’’, a-t-il dit.

De fait, a souligné l’expert, « la notion de cycle hydrologique englobe les phénomènes du mouvement et du renouvellement des eaux sur la terre’’.

« Le cycle de l’eau peut être analysé schématiquement selon les trois éléments que sont les précipitations, le ruissellement ou écoulement de surface et l’écoulement souterrain, l’évaporation », a-t-il expliqué.

Sur les enjeux et la mobilisation des ressources en eau, Sakhoudia Thiam a fait noter qu’à l’échelle continentale et selon les zones géographiques, d’énormes disparités existent entre les régions quasiment dépourvues d’eau et celles qui en bénéficient à l’excès.

En termes de réponses aux différents écueils liés à la maîtrise de l’eau, il a estimé que « la création et l’équipement de forages d’eau et de puits pastoraux dans les terroirs GMV, en appui à la mise en œuvre de la GMV, a sensiblement amélioré l’accès des populations à l’eau d’aménagement de terres dégradées et sites de biodiversité et renforcé aussi notablement le niveau d’accès à l’eau aux populations et au bétail ».

Cela concerne, a-t-il signalé, « l’aménagement et la réhabilitation de trente-deux (32) millions de points d’accès à l’eau en retenues collinaires et ouvrages hydrauliques’’.

Source : APS

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