Plusieurs pays africains ont la réputation de ne pas offrir des conditions favorables au développement du transport aérien. En plus des politiques intérieures excessivement rigoureuses de certains, l’industrie aérienne est étouffée par une multitude de taxes et redevances aéronautiques.
L’IATA (Association du transport aérien international) à l’occasion de sa 78ème assemblée générale tenue à Doha du 19 au 21 juin, a fait savoir que le Nigeria, le Libéria ainsi que six autres pays prélèvent les redevances et taxes aéroportuaires les plus élevées de tout le continent. Dans cette liste, on retrouve également la Guinée-Bissau, le Sénégal, la République centrafricaine, la Sierra Leone, la République du Congo et le Niger.
Selon le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, ces taxes aéroportuaires sont trop élevées, alors qu’elles ne respectent pas les normes de services requises pour les aéroports qui imposent de telles redevances dans certains pays européens.
Ceci confirme les données du Airport Charges Report publié l’année dernière qui listait l’ensemble des pays susmentionnés dans son Top 9 des États africains appliquant des redevances et taxes aéroportuaires les plus élevées du continent, le Niger étant logé en tête de liste du classement.
Ce rapport indiquait que Niamey (République du Niger) facture aux passagers 162 $ au départ régional vers les pays africains. Viennent ensuite Monrovia (Libéria) avec 145 $, Bissau (Guinée-Bissau) 137 $, Dakar (Sénégal) 116 $, Bangui (Centrafrique) 111 $, Freetown (Sierra Leone) 109 $, et Abuja (Nigeria) 100 dollars.
Source: AgenceEcoFin