Les importations de biens sont dominées en janvier 2022 par les produits alimentaires (19,2%), les produits pétroliers (17,1%), les produits sidérurgiques (13,3%), les produits chimiques (8,2%), les « machines, appareils et matériels électriques » (4,5%) et les « automobiles et matériels de transport » (4,1%).
Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), en variation mensuelle, elles ont crû de 5,3% (+27,9 milliards), en raison de la progression des achats à l’extérieur de produits sidérurgiques (+49,7 milliards), chimiques (+16,1 milliards), extractifs (+2,1 milliards) et alimentaires (+1,7 milliard).
Pour leur part, ajoute la même source, les importations de produits chimiques sont soutenues par les achats à l’étranger d’engrais chimiques et minéraux (+16,9 milliards). Concernant les produits alimentaires, la légère hausse constatée dans les importations est due essentiellement aux achats de riz (+6,2 milliards), d’huiles (+5,6 milliards) et de maïs (+1,6 milliard). Elle est, toutefois, atténuée par les approvisionnements en blé (-8,8 milliards) et en produits horticoles (-5,5 milliards). Par contre, les achats extérieurs de produits pétroliers, notamment les produits raffinés, ont baissé de 46,2 milliards.
En outre, précise la Dpee, un recul des importations de produits pharmaceutiques (-4,2 milliards) et d’« automobiles et matériels de transports » (-2,9 milliards) est noté. En glissement annuel, les importations de biens ont progressé de 70,8% (+230,9 milliards), du fait du renforcement des achats de produits sidérurgiques (+42,3 milliards), alimentaires (+41,9 milliards), pétroliers (+38,7 milliards), chimiques (+27,8 milliards) et extractifs (+11,9 milliards).
La hausse des achats extérieurs de biens alimentaires est le reflet de l’augmentation des importations de riz (+12,7 milliards), d’huiles (+9,0 milliards), de maïs (+5,0 milliards) et de blé (+4,6 milliards). Quant aux produits pétroliers, la progression constatée est due aux importations de produits pétroliers raffinés (+62,6 milliards) ; les achats d’huiles brutes de pétroles ayant baissé de 23,9 milliards.
Source: LeJecos