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Vente de charbon de bois: Un business lucratif en décadence

Vente de charbon de bois: Un business lucratif en décadence - investactu.com

Les journées sont noires pour les vendeurs de charbon de bois installés dans les quartiers. Malmenés par les boutiques et piégés par le développement de l’immobilier et les nouvelles techniques de cuisson, leurs revenus sont minimes. Le feu s’éteint petit à petit ; ce qui les expose à des lendemains sombres.  

Au quartier Tivaouane de Thiaroye, les rues sont presque désertes, même si l’horloge affiche déjà 9 heures 38mn. Les rares personnes rencontrées sont des mécaniciens sur le chemin du garage de poste Thiaroye pour une journée d’opportunités. A côté de cet espace qui réussit toujours à résister aux opérations de déguerpissement, se trouve le magasin de fortune d’Ibrahima.   Son parc, de forme circulaire, est fait de sois tressé appelé « sakett ». À l’intérieur, un homme de petite taille assis sur un banc de moins d’un mètre.   « Le business se porte mieux en ce moment puisqu’il fait un peu frais ces derniers temps. Donc, je peux vendre deux à trois sacs en une ou à deux journées ; ce qui équivaut à 20.000 ou 22.000 FCFA. Il y a un léger mieux par rapport au dernières semaines », informe-t-il, très posé.

À quelques mètres, non loin de la route nationale, à hauteur du rond-point Poste Thiaroye, Abdou Bâ propose la même marchandise. Il la vend à l’air libre et dans de petits sachets. L’activité est au ralenti malgré le froid. Nous peinons à avoir des clients, estime-t-il à l’aise sur une chaise.

Entre deux écoles et deux périodes, Abdou Ba se sent en mesure d’établir un tableau comparatif. Ainsi, il déplore une chute du chiffre d’affaires. « Actuellement, rares sont les familles qui utilisent le charbon de bois pour la cuisine. La plupart cuisinent le charbon de bois pour la cuisine. La plupart cuisine cuisinent avec le gaz ou des cuisinières. Il y a 15ou 20 ans, on pouvait vendre jusqu’à 10 sacs par jour et rentrer avec plus de 150000 FCFA. Actuellement, on essaie d’être résilient » dit-il.

D’habitude, les acteurs économiques, exploitent de grandes surfaces inoccupées dans les quartiers. Ce n’est plus la tendance. La terre est de plus en plus précieuse. Les propriétaires n’hésitent pas à l’exploiter pour se faire des sous à travers la construction de maisons à louer. De surcroit; es boutiquiers embrassement large. En dehors de ces denrées de première nécessité, ils proposent d’autres produits; Et le charbon n’est pas en reste.

Source: Soleil

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