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Banques/UEMOA: les groupes marocains dominent sur un marché où Ecobank et Société Générale font la course en tête

Banques/UEMOA: les groupes marocains dominent sur un marché où Ecobank et Société Générale font la course en tête - investactu.com

En 2021, les groupes marocains ont collectivement capté un cinquième des parts de marché sur le secteur bancaire de l’UEMOA. En tête cependant, on retrouve Ecobank et Société Générale.

Avec des parts cumulées de 21,7%, les groupes bancaires marocains Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire, et Bank of Africa dominaient le marché bancaire au sein de l’UEMOA à la fin de l’année 2021, même si les premières places par groupe reviennent à Ecobank Transnational Incorporated (10,1%) et Société Générale (9,8%), constate-t-on dans un récent rapport.

Portées par leurs 26 filiales, les banques marocaines sont aussi les plus présentes au sein de l’UEMOA, avec un peu plus de 20% des guichets de banques, 22,7% des distributeurs automatiques de billets, et 28,1% des 17,4 millions de comptes bancaires. Elles ont aussi eu une contribution au bénéfice net global du secteur de l’ordre de 26,6% d’un montant estimé à plus de 799 milliards de FCFA (1,22 milliard $)

Avec cinq filiales qui y opèrent, le groupe français Société Générale est le leader en termes de part au bénéfice net (12,7%). Son deuxième immédiat, Ecobank, avec une part au bénéfice net de 12,4% est toutefois premier en termes de part de marché par groupe, ainsi que de présence effective sur le terrain.

Bien au-delà du Maroc, les filiales des groupes bancaires basés dans le Maghreb constituent les deuxièmes acteurs du secteur au sein de l’UEMOA, et ne sont devancées que par les groupes de l’UEMOA, emmenés par Ecobank (1er) et Coris Bank (3e). Elles se sont partagé environ 30% des bénéfices nets cumulés du secteur, confirmant ainsi la pertinence du choix opéré par leurs dirigeants de miser sur l’Afrique de l’Ouest francophone.

Les résultats de 2021 réduisent aussi la perception du risque tel que perçu par les agences de notation et même le Fonds monétaire international (FMI) sur l’expansion des banques marocaines en Afrique subsaharienne. Celles-ci ont pu profiter d’une baisse des charges globales d’exploitation et d’une dégradation plus faible des crédits accordés aux clients, en rapport avec la hausse des prêts accordés aux gouvernements et un remboursement de créance plus cohérent de la part des autres clients.

Source: AgenceEcoFin

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