L’adjoint au gouverneur de Saint-Louis (Nord), en charge du développement, Modou Mamoune Diop, a appelé lundi, les éleveurs à jouer leur partition pour permettre au citoyen de disposer d’un mouton à un bon prix, en perspective de la prochaine fête de Tabaski (Aïd el Kébir).
M.Diop présidait un Comité régional de développement (CRD) axé sur la tabaski, en présence des acteurs de l’élevage et des responsables des forces de défense et de sécurité.
« Si l’Etat prend des mesures pour alléger les contrôles et lever certaines taxes, il faut que cela soit répercuté sur le prix pour que le citoyen y trouve son compte », a dit l’adjoint au gouverneur.
Il a invité les éleveurs, à faciliter la tâche aux populations pour qui ces mesures sont prises, signalant qu’à défaut l’Etat ne serait plus motivé à aller dans ce sens.
L’adjoint au gouverneur s’est dit conscient que cette année « les moutons en provenance du Mali peuvent manquer à l’appel et les populations ne comptent que sur le bétail local et celui de la Mauritanie ».
Il s’est aussi prononcé sur question de l’abattage clandestin évoquée au cours de la rencontre par les responsables de l’élevage, invitant les forces de sécurité, à sanctionner leurs auteurs.
« Il faut sensibiliser, mais si cela se répète, il faudra sanctionner afin de dissuader de telles pratiques’’, a-t-il ajouté.
Le directeur régional de l’élevage, Evariste Bassène, a lui mis l’accent sur les nuisances sanitaires de l’abattage clandestin qui peuvent faciliter la circulation de certaines maladies.
Il s’est félicité de la sincérité de la collaboration avec les responsables de foirails de la ville qui leur fournissent les statistiques et permettent de mener à bien leurs activités.
Les éleveurs ont déploré quant à eux le retard enregistré dans le financement des opérations de Tabaski et la cherté des aliments de bétail.
Source : APS