« Le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 725,4 milliards à fin mars 2022 contre un déficit de 516,0 milliards un an auparavant ». L’information est livrée par la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) dans son point mensuel de conjoncture de Mai 2022. Le déficit s’est donc creusé de plus de 209 milliards.
Certes, les ressources ont connu une hausse de 43,1%, s’établissant à 710,7 milliards. Toutefois, c’est loin d’être suffisant face à des dépenses publiques estimées à 1436,1 milliards en mars dernier contre 1012,6 milliards en 2021, avec un taux d’accroissement de 41,8%.
Il n’empêche que la Dpee semble satisfaite des chiffres. « La poursuite de la bonne tenue des ressources est attribuable aux recettes budgétaires qui ont enregistré une hausse de 206,9 milliards (+42,6%) sous l’impulsion essentiellement des recettes fiscales (+37,8%) ».
S’agissant des dépenses budgétaires, elles s’expliquent principalement, selon la Dpee, par les investissements, le choix de l’Etat de recourir aux ressources internes pour certains projets.
Mais la masse salariale et les intérêts sur la dette ont aussi pesé sur le poids final. « Sur un an, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette sont estimées respectivement à 230,7 milliards et 123,1 milliards, soit des progressions respectives de 10,4% et 14,2% », reconnaît la Dpee.
Source: Seneweb