Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel a été reconduit pour une deuxième phase à la suite de résultats jugés ’’très satisfaisants’’ de sa première phase clôturée en décembre 2021 après cinq ans de mise en œuvre, a appris l’APS de son équipe de coordination.
Il a été ‘’jugé nécessaire au terme de cette phase que l’objectif général a été atteint de manière très satisfaisante’’, a dit le nouveau coordonnateur du PRAPS2, Mame Ousseynou Sakho.
’’Le PRAPS1 a été un succès avec les infrastructures réalisées et les retombées économiques enregistrées pour les bénéficiaires consécutives aux interventions du projet dans divers domaines notamment la santé animale, l’accès à l’eau et aux ressources fourragères, la mise en marché des produits d’élevage entre autres’’, a-t-il souligné jeudi lors du lancement de la deuxième phase l’auditorium du sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio.
’’Les conditions d’exploitation du cheptel des bénéficiaires ont été rendues davantage favorables pour favoriser des revenus plus substantiels’’, a-t-il assuré.
Le projet vient prendre le relais du PAPS1 démarré en 2016 et clôturé en décembre 2021 et financé par la Banque mondiale dans ’’une approche institutionnelle innovante’’ englobant avec 5 autres pays à savoir la Mauritanie, le Mali, Burkina Faso et le Tchad avec une coordination régionale confiée au Secrétariat exécutif du Comité Inter Eta de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS)
Pour Secrétaire général du ministère de l’Elevage et des Productions animales, Ousmane Gueye, venu présider la rencontre, le projet dans sa première phase a participé à ‘’une transformation qualitative du secteur de l’élevage à travers la mise en place de services de base conviviaux qui ont permis à la communauté pastorale d’être mieux outillée pour une résilience de plus en plus accrue face aux chocs climatiques’’.
’’Le besoin de consolidation de ces acquis et d’élargissement des domaines d’intervention tant géographiquement que thématiquement ont justifié l’initiative d’une deuxième phase impulsée par l’Etat du Sénégal et appuyé par la Banque mondiale’’, a expliqué le Secrétaire générale.
Dans la dynamique d’élargissement de son domaine de compétence le PRAPS-SN interviendra dans cinq régions et dix départements répartis dans dix zones agro-écologiques.
Dans la zone sylvopastorale, les départements concernés sont Dagana et Podor dans la région de Saint-Louis, Matam, Kanel et Ranérou dans la région de Matam et Linguère et Louga dans la région du même nom.
Il y a également Kounguel dans la région de Kaffrine, Bakel et Koumpétoum dans la région de Tambacounda.
Les composantes du projet sont l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires, la gestion durable des paysages et l’amélioration de la gouvernance, l’amélioration des chaines de valeur du bétail, l’amélioration de l’inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes mais également la coordination du projet, renforcement institutionnel, prévention et réponse aux crises.
D’une durée de 6 ans (2022-2026) le projet pour un coût total de 30,289 milliards de francs Cfa, l’objectif de développement du PRAPS2 est ‘’d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones de la région du Sahel’’. La zone d’intervention s’étend sur 83 797 km2 soit 43% de la superficie du Sénégal, renseigne-t-on.
Source: Business News Africa