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Notation des entreprises et des Etats africains: le « diktat » des agences internationales dénoncés

Notation des entreprises et des Etats africains: le "diktat" des agences internationales dénoncés - investactu.com

Les entreprises et les États africains peinent à accéder aux crédits parce qu’ils ne sont pas souvent bien notés par les agences de notation internationales. Des experts du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) dénoncent le diktat desdites agences et réfléchissent sur des pistes de solutions au profit du continent.

Des experts du Maep se penchent depuis hier, à Dakar, sur les agences de notation qui permettent de faciliter l’accès aux crédits internationaux et les problématiques de la bonne gouvernance des entreprises africaines. D’après eux, il y a trois grandes agences de notation internationales qui monopolisent tout et contrôlent 85% du marché mondial et décident du crédit de chaque État. « Les pays africains sont très mal notés », déplore le Professeur Ibrahima Thioub, Président de la Commission nationale de la Gouvernance du Sénégal dans le cadre du Maep.

Un constat conforté par Tumi Dlamini, Présidente du Comité sur la gouvernance d’entreprise africaine, par ailleurs représentante du Dg du Maep. Selon elle, des réunions ont été tenues pour souligner les imperfections » et « les décisions hâtives, des agences de notation suite à la récente série de baisses de notation sur le continent ; ce qui montre que la réforme du travail des agences de notation financière est attendue depuis longtemps.

Pour mettre fin à ce diktat exercé sur les pays africains, M. Thioub renseigne que les experts du Maep réfléchissent sur la création d’une agence de notation africaine », qui prendrait en compte l’environnement africain des affaires, l’histoire des entreprises africaines et leur impact social ainsi que l’appréciation politique. « Nous sommes mieux placés pour apprécier, politiquement, l’état d’instabilité. On ne doit pas rester sous la domination des grands systèmes médiatiques qui décident de la stabilité d’un pays ou de l’instabilité d’un autre en fonction de la façon dont l’information est traitée », souligne le Professeur d’Histoire.

Cheikh Tidiane Lam, du ministère de la Justice, assure pour sa part que l’Etat est en train de voir comment mettre en place une agence de notation africaine pour mieux prendre en compte les intérêts des Africains.

Source: LE SOLEIL

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