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CDC – Mobilisation et gestion des dépôts : Plus de 32 milliards collectés via la plateforme digitalisée

CDC – Mobilisation et gestion des dépôts : Plus de 32 milliards collectés via la plateforme digitalisée - investactu.com

Grâce à sa plateforme digitalisée,  la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) a collecté plus de 72% de ses recettes en 2021.

– La plateforme digitalisée de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc), mise en place en mars 2021, occupe une place primordiale dans la mobilisation des ressources et la gestion des provisions par les comités d’utilisation, les réductions de risques et des gains de charge qu’elle apporte aux notaires.  L’outil qui permet de recevoir les ressources des notaires de façon digitalisée et de restituer les sommes dues, a connu un franc succès. «Elle a permis à la Caisse d’encaisser 32,8 milliards sur un encours mobilisé de 43,6 milliards, soit 75,2% des dépôts au 31 décembre 2021», a indiqué le Direc­teur général de la Cdc, Cheikh Ahmed Tidiane Ba, à la réunion de partage avec les notaires.
La plateforme fait aujourd’hui la fierté de la Cdc et inspire nombre de caisses des dépôts et consignations sœurs d’Afrique, qui se sont déplacées pour des missions de  benchmarking, selon le président de la commission de surveillance, Babacar Diamé.
Pour le président de la Chambre des notaires du Sénégal, la mise en place de cette plateforme de gestion répond aux attentes de la Chambre des notaires en termes de gestion des flux de dépôts et de retraits. A en croire Alioune Ka, bien que la Cdc n’a pas été agréée par la commission bancaire comme établissement financier, elle ne s’est pas résolue à baisser les bras. Au contraire, la Cdc a œuvré pour trouver une solution alternative qui a conduit à la mise en place de cette plateforme de gestion qui satisfait en tout cas dans sa phase test. La digitalisation de l’outil  a permis beaucoup d’avancées en termes de temps et de déplacement. «Nous ne sommes  plus obligés d’aller faire des dépôts de remise de chèques, pour les retraits, nous ne sommes plus obligés d’aller faire des retraits physiques. Tout est géré de manière électronique à partir de notre bureau, avec un système de validation et c’est sécurisé, qui nous permet de pouvoir disposer de fonds que l’on dépose dans les délais et avec la sécurité qui sied», a loué Alioune Ka.

Requête des notaires d’intégrer la Cdc
L’on trouve dans la commission de surveillance de la Cdc des personnalités de la Société civile, des députés entre autres. Bien qu’ils collaborent avec la Cdc, les notaires ne sont pas membres de cette commission de surveillance. Hier, le président la Chambre des notaires a émis le souhait de son organisation, d’être membre de la commission de surveillance de la Cdc.
«C’est une doléance, pas une exigence, nous sommes dans un cadre de concertation et cette demande fait face à un besoin. Pourquoi la Cdc s’exempte de l’expertise  des notaires. En étant dans le comité de surveillance, étant des professionnels, on pourra donner notre avis sur les investissements qui seront faits par la Cdc en matière de développement économique et social», a plaidé Alioune Ka, président de la Chambre des notaires du Sénégal.
Cependant, cette demande lé­gi­time bute sur une loi qui organise le fonctionnement de la Cdc.
«Nous sommes un tiers de confiance  et l’argent déposé chez le notaire c’est l’argent des citoyens que nous collectons et avec quoi nous travaillons aux côtés des pouvoirs publics. La Chambre des notaires légitimement demande à être présente. In fine, ce sont les notaires qui donnent l’essentiel des ressources. Mais, parlant de loi, il y a des procédures, un canevas à suivre  et je pense que les notaires vont saisir qui de droit, que les décisions soient prises et que les notaires intègrent la commission de surveillance», a soutenu Cheikh Bâ, dg de la Cdc.
«Nous sommes tenus par la loi qui ne prévoit pas la cooptation d’un autre acteur, la loi qui a défini l’organisation et le fonctionnement de la Caisse en limitant les membres à un certain nombre. C’est pourquoi nous sommes bloqués par cette loi. Mais c’est par la pratique qu’on peut se rendre compte qu’il y a nécessité d’améliorer la loi, soit par une modification, soit par un décret présidentiel», a dit le président de la commission de surveillance de la Cdc, Babacar Diamé.

Source: Lequotidien

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