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PRODUCTIVITÉ DES ÉLEVAGES SAHÉLIENS : UN INGÉNIEUR FORESTIER S’ÉLÈVE CONTRE LES IDÉES REÇUES

PRODUCTIVITÉ DES ÉLEVAGES SAHÉLIENS : UN INGÉNIEUR FORESTIER S’ÉLÈVE CONTRE LES IDÉES REÇUES - investactu.com

L’ingénieur forestier Mohamed Habibou Assouma a déploré jeudi à Mbour l’absence de références scientifiques pour battre en brèche les « mauvaises idées » selon lesquelles les systèmes d’élevage sahéliens « sont très peu productifs ». »Nous sommes dans des systèmes qui sont beaucoup décriés. Malheureusement, ce sont des systèmes pour lesquels il n’y a pas de référence scientifique pour contrecarrer ces mauvaises idées qui circulent faisant croire que nos systèmes d’élevage sont très peu productifs », a-t-il notamment dit.

S’exprimant au cours d’un atelier régional d’échange en vue de l’adoption et la diffusion des innovations produites afin de développer des systèmes agroalimentaires durables et résilients au changement climatique, M. Assouma a souligné le rôle « très important » de la recherche dans le développement agricole et pastoral, surtout dans le cadre du développement de l’innovation.

Selon ce docteur en écologie fonctionnelle et sciences agronomiques, des recherches ont été menées qui ont pu démontrer que les références utilisées pour tirer de telles conclusions n’étaient pas exactes et ne reflétaient pas la spécificité de l’élevage en zone sahélienne.

Mohamed Habibou Assouma, également spécialisé en alimentation des ruminants sahéliens, des écosystèmes tropicaux et des bilans carbone et de gaz à effet de serre des territoires agrosylvopastoraux tropicaux, juge également « très important » le développement d’industries agroalimentaires pour valoriser, par la transformation, les productions agricoles et pastorales en zone sahélienne.

« Comme dans tous les autres secteurs, ce volet industrie agroalimentaire est très important pour accompagner toute la transformation afin de valoriser les productions », a-t-il fait valoir.

Dans le cadre du secteur de l’élevage, par exemple, « pour tout ce qui est valorisation du lait, on a un gros problème par rapport à l’abondance de ce produit pendant la saison des pluies et celle dite sèche où il n’y a pas de lait », a-t-il indiqué.

D’où selon lui l’importance d’avoir des industries agroalimentaires qui travaillent et qui proposent des produits à partir de la transformation.

L’état peu développé des industries agroalimentaire « pénalise » les producteurs dont certains sont contraints, en période d’abondance, de déverser du lait parce qu’il n’y a pas de capacité d’absorption de leur production, déplore-t-il.

Source: APS

 

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