Le marché de l’assurance a affiché un chiffre d’affaires de 207 milliards de francs CFA et investi plus de 400 milliards de francs CFA dans l’économie nationale en 2020, a fait savoir, jeudi, le président de l’Association des Assureurs du Sénégal (AAS), Souleymane Niane.
’’En 2020, si je prends l’exemple du Sénégal, autant nous avons un chiffre d’affaires de 207 milliards de francs CFA, autant nous avons mis en 2020, 400 milliards de francs CFA, investis dans l’économie sénégalaise, sous formes de prises de participations dans des sociétés, créations d’emplois, dépôts à terme dans les différentes banques de la place (…)’’, a-t-il déclaré.
Au-delà de ces performances , les companies d’assuance ont également l’ambition d’amélioer considérablement cet apport à l’économie à travers un plan quinquennal en cours de validation, pour davantage mobiliser les ressources de l’épargne intérieure, a-t-il ajouté.
Niane s’exprimait ainsi à l’occasion d’un point de presse organisé, en prélude de la 46e Assemblée générale (AG) de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF). Cette organisation qui regroupe 203 membres a principalement pour vocation de promouvoir le développement de l’assurance dans la zone.
’’Risques systémiques : assurances et résilience’’ est le thème principal de l’AG prévue à Dakar du 23 au 25 avril. La cérémonie d’ouverture aura pour cadre le Centre de conférences Abdou Diouf à Diamniadio (CICAD), tandis que les panels et discussions entre acteurs décideurs et organes de contrôle se tiendront à l’hôtel King Fahd, selon les organisateurs.
Cette Assemblée générale ’’permettra de décliner de nouvelles orientations, d’identifier les risques symétriques actuels dans le secteur de l’assurance et la réassurance, d’attribuer les rôles et fonctions des dirigeants d’entreprises d’assurance dans le cadre de la gestion desdits risques au sein du secteur’’, selon Souleymane Niane, également président du comité d’organisation de cette manifestation.
A l’en croire, le Sénégal a la particularité d’accueillir ce rendez-vous annuel de la FANA, tous les dix ans (2001 et 2011). Mais, ’’pour des raisons liées à la pandémie, celui de l’année dernière a été tenue en mode virtuel’’, a t-il relevé.
’’Comme vous le savez, notre génération n’avait pas connue de pandémie, et les assureurs, certainement, dans les contrats d’assurance qu’ils ont faits, n’avaient pas pris en compte les conséquences d’une pandémie’’, a-t-il par ailleurs souligné.
Fort de ce constat, le président de l’AAS est d’avis qu’il est ’’important aujourd’hui, avec l’avènement de cette pandémie, avec les différentes catastrophes naturelles que nous enregistrons dans nos différents pays, que les assureurs puissent s’asseoir, réfléchir et essayer de trouver une solution pour une bonne couverture des conséquences de cette pandémie et des catastrophes naturelles’’.
Source: APS