La Banque mondiale est déterminée à soutenir l’économie bleue des pays africains, c’est-à-dire le développement durable de leurs activités maritimes, a assuré, mardi, à Saly-Portudal (ouest), la directrice du département chargé de l’environnement en Afrique de l’Ouest au sein de ladite institution multilatérale, Maria Sarraf.
‘’La transition vers l’économie bleue est un agenda crucial pour la Banque mondiale. Elle est (…) importante pour la relance économique post-Covid, face aux impacts du changement climatique sur le littoral aussi’’, a dit Mme Sarraf.
Elle intervenait au 10e Forum régional côtier et marin d’Afrique de l’Ouest. Les travaux de cette rencontre de quatre jours (29 mars-1er avril) portent sur ‘’la santé des océans (…) pour les pays africains du littoral’’.
Maria Sarraf soutient que ‘’la transition des pays africains vers une économie bleue est un agenda crucial pour la Banque mondiale’’.
En 2021, le portefeuille des projets de la Banque mondiale dédiés à l’économie bleue dépassait 9 milliards de dollars US et était destiné à plus de 60 pays, a indiqué Mme Sarraf pour mettre en exergue l’importance qu’accorde l’institution multilatérale à ce pan de l’économie.
‘’Ces investissements permettent à la fois de protéger la capital naturel des océans, de gérer durablement ces ressources et d’optimiser les potentialités de l’économie liée aux océans’’, a-t-elle souligné.
Avec ses partenaires, la Banque mondiale a mis en place un fonds fiduciaire de plus de 200 millions de dollars US pour identifier les opportunités de développement de l’économie bleue et renforcer les connaissances dans ce domaine, selon Maria Sarraf.
S’agissant de l’Afrique, a-t-elle indiqué, ‘’plusieurs initiatives soutiennent l’économie bleue.
Maria Sarraf a donné l’exemple du Programme régional des pêches en Afrique de l’Ouest, lequel, selon elle, affiche de ‘’très bon résultats’’.
Il existe ‘’d’autres d’investissements (…) dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest dont le Sénégal’’, a-t-elle signalé, annonçant qu’‘’un projet de 50 millions de dollars US sera approuvé d’ici à juin ou juillet de cette année’’.
Pour éradiquer la pollution marine et côtière, la Banque mondiale a ouvert des marchés de recyclage au Ghana, au Mozambique, au Nigeria et en Tanzanie, a-t-elle dit.
L’institution financière internationale collabore avec les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, depuis 2007, dans la lutte contre l’érosion côtière, selon Mme Sarraf.
‘’Des milliards de personnes dépendent directement des océans pour leurs emplois et leurs moyens de subsistance’’, a souligné-t-elle.
Source: APS